Interview avec le magazine P’tit hebdo (il y a 2 ans, a l’occasion du « salon du bien-être »)

 »Le bien-être est-il accessible à tous ? »

Entretien avec Myriam Bensimhon

Par Guitel Ben-Ishay

Nous vous parlons beaucoup de bien-être, c’est d’ailleurs un sujet très en vogue il faut le reconnaître. Mais finalement, qu’entend-on par  »bien-être » ? Comment l’atteindre ? Peut-on l’atteindre ? Sommes-nous  tous programmés pour le bien-être ? Autant de questions que Myriam Bensimhon, psychothérapeute et conseillère conjugale, abordera le 10 mai lors d’une conférence pour femmes intitulée : « Le bien-être est-il accessible à tous ? ».

D’ici là, elle nous donne un aperçu de sa spécialité et de son lien avec ce fameux bien-être.

Le Plus Hebdo : Comment en êtes-vous arrivée à devenir psychothérapeute et conseillère conjugale ?

Myriam Bensimhoun : Je vis en Israël depuis 15 ans et mon rêve de jeune fille a toujours été d’exercer une profession qui utilise l’analyse de l’esprit humain que je trouve passionnant. Par ailleurs, on constate que construire et entretenir un couple n’est pas une mince affaire, c’est beaucoup de travail. Ce sujet me tenant à cœur, j’ai décidé de faire du conseil conjugal. Cette discipline, à mon sens, va de paire avec la psychothérapie, puisque pour aider au mieux les couples, des notions de psychologie sont indispensables.

Lph : Quelle différence existe-t-il entre un psychologue et un psychothérapeute ?

M.B. : La psychologie recouvre un domaine plus général. La psychothérapie se base sur un travail sur soi-même pour retrouver un équilibre. Nous utilisons beaucoup la parole mais aussi une palette d’outils thérapeutiques.

Lph : Le fait d’être une femme confère-t-il une autre dimension à votre façon d’exercer votre métier de thérapeute ?

M.B. : Je pense que, comme dans tous les domaines, chaque personne exerce sa profession avec ce qui le constitue : son caractère, ses centres d’intérêt, son approche mais aussi le fait d’être un homme ou une femme. En effet, il n’est pas un secret que nous sommes très différents sur bien des plans. Partant de là, oui, le fait que je sois une femme influe sur ma façon de pratiquer, sur mon rapport aux patients. Les femmes ont peut-être une sensibilité plus développée et cela impacte la compréhension que nous pouvons avoir des problèmes de nos patients. Ceci dit, être un bon thérapeute, avoir un bon contact avec ses patients ne dépend pas du fait d’être une femme ou un homme.

Lph : Qu’est-ce que le bien-être pour vous ?

M.B. : C’est se sentir en adéquation avec soi-même, se réaliser. C’est considérer chaque jour comme une chance de pouvoir relever de nouveaux défis et non comme une journée de plus. C’est ne pas passer à côté de soi-même.

Lph : Toutes les thérapies se fixent comme objectif de permettre à la personne de retrouver son équilibre, de vivre le mode de vie qui lui convient le mieux. Comment choisit-on alors sa thérapie ?

M.B. : Tout d’abord, même si l’objectif est le même, il faut savoir choisir la thérapie la mieux adaptée à son problème. L’objectif de la médecine conventionnelle, par exemple, est bien de guérir la personne, pour autant on ira pas voir un gastro-entérologue pour des maux de tête. Donc, la première étape est de bien définir son malaise.

Ensuite, il faut savoir que les thérapies de la médecine douce reposent sur un rapport de confiance entre le thérapeute et le patient. On doit ressentir une affinité avec le thérapeute, on doit être capable de se livrer à lui.

Puis, il revient au thérapeute de savoir quels outils utiliser et à quel moment.

Lph : Le titre de votre conférence du 10 mai est attirant ! De quoi nous parlerez-vous ?

M.B. : Je donnerai des pistes pour comprendre comment mieux se connaître afin de trouver ce bien-être tant recherché. Je parlerai aussi des outils qui nous permettent de le solidifier et de l’entretenir.

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