Bienvenue sur bien être pour tous ! Si vous êtes nouveau ici, je vous invite a recevoir 3 audio avec des "techniques et des astuces concrètes pour retrouver la confiance en soi" cliquez ici pour télécharger l'Audio gratuitement! 🙂
Bienvenue à nouveau sur le blog bien être pour tous ! Comme ce n'est pas la 1ère fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute bénéficier des 3 audio avec des "techniques et des astuces concrètes pour retrouver la confiance en soi" cliquez ici pour télécharger les audio gratuitement ! 🙂
Croyance limitante.
Vous connaissez peut être l’histoire suivante :
Une vielle légende raconte qu’un homme trouva un jour un œuf d’aigle et le déposa dans le nid d’une « poule de prairie ».
L’aiglon vit le jour au milieu d’une portée de poussins de prairie et grandit avec eux.
Toute sa vie l’aigle fit ce qu’une poule de prairie fait normalement:
-Il chercha dans la terre des insectes et de
la nourriture.
– Il caqueta de la même façon qu’une poule de prairie.
– Et lorsqu’il volait, c’était dans un nuage de plumes et sur quelques mètres à peine.
Après tout, c’est ainsi que les poules de prairie sont censées voler.
Les années passèrent… et l’aigle devint très vieux.
Un jour, il vit un oiseau magnifique planer dans le ciel sans nuage.
S’élevant avec grâce, il profitait des courants ascendants, faisant à peine bouger ses magnifiques ailes dorées.
« Quel oiseau splendide ! » dit notre aigle à ses voisins. « Qu’est-ce que c’est ? »
« C’est un Aigle, le roi des oiseaux, » caqueta sa voisine.
« Mais il ne sert à rien d’y penser à deux fois… tu ne seras jamais un aigle ! »
Ainsi l’aigle n’y pensa jamais à deux fois.
Et il mourut en pensant qu’il était une…poule de prairie.
Cette allégorie représente en réalité la plupart des gens, qui ne réalisent tout simplement pas qui ils sont vraiment… et ainsi se comportent comme des poules de prairie. Et comme disait Oscar Wilde : « Vivre est la chose la plus rare au monde. La plupart des gens se contente d’exister »
En effet nous sommes tous des êtres uniques ayant un potentiel immense qui reste malheureusement inexploité.
Cela vient de nombreux facteurs qui nous ont limités et nous ont empêchés de croire en nous et en nos capacités.
Des croyances limitantes qui remontent parfois à notre plus tendre enfance (et même peut être avant !).
Des limites bâties par l’éducation, les dogmes socio-culturels et même institutionnels imposées.
Des croyances renforcées aussi par notre vécu, nos expériences .
Résultats des courses : un manque de confiance en soi que l’on pourrait définir de sournois. Pourquoi sournois ? Car il finit par faire partie intégrante de notre personnalité, de nos pensées et par conséquent de nos actions.
Les symptômes sont pourtant criants :
Procrastination, peur d’agir, crainte des changements, de sortir des sentiers battus ou de sa zone de confort.
Croyance limitante c’est quoi au juste ?
De ce fait, il est impératif de bien comprendre ce qui définit nos croyances limitantes.
Une croyance est en fait une pensée structurée et personnelle, bâtit par notre personnalité, notre vécu, notre environnement notre expérience etc… pour lequel nous avons la profonde conviction qu’elle est vraie, valide est réelle. Elle nous sert de boussole et nous guide dans nos actes quotidiens, nos jugements sur les autres et nous-mêmes, et la vision que nous avons du monde et notre existence.
Etant chacun très différent par notre vécu, nous ne sommes pas sensibles aux mêmes croyances et donc aux émotions provoquées.
« Il nous plait à continuer à vivre dans les croyances auxquelles
nous avons été accoutumé à considérer comme vrai »
Les difficultés ressenties au quotidien, la peur d’agir, les blocages qui nous freinent ou qui nous paralysent, sont souvent dus à ces croyances limitantes.
Leurs origines remontent en général a l’enfance, car elles nous permettent de créer des « raccourcis mentaux » pour agir (et même réagir) rapidement face aux dangers aux obstacles ou à des décisions urgentes que nous devons prendre. Cet automatisme établi dans notre cerveau (et qui peut être d’un grand secours), a tendance à se généraliser a toutes les situations car il est ainsi programme, et ce même lorsque celles-ci ne sont pas du tout adaptées et demandent une réaction plus nuancée.
De ce fait notre cerveau « émotionnel » qui régit la mémoire à long terme, les émotions, les comportements et bien sur les situations de danger ou d’urgences, prend souvent le dessus sur notre cerveau dit « cognitif » responsable quant a lui du raisonnement, du langage et de la pensée consciente.
« C’est avec une incroyable légèreté
que nous formons nos convictions » James Robinson
Cette (nouvelle) connaissance de notre cerveau est une véritable opportunité pour rétablir et améliorer les pensées limitantes.
En effet notre cerveau est une sorte d’ordinateur très puissant et très flexible, qui permet donc d’être reprogramme et atteindre des objectifs adaptes à de nouvelles situations. Le but étant de prendre des décisions, non pas dirigées par des peurs ou des instincts de survie, mais rationnelles et réfléchit en adéquation et en harmonie entre notre intellect et notre cerveau dit « émotionnel ».
Nous avons souvent des blocages sur des situations que nous sommes tout à fait capables de réaliser, comme par exemple se présenter a un entretien d’embauche très attendu, de parler en public, de devenir entrepreneurs etc… Mais malgré une décision consciente, notre cerveau « émotionnel » prend le contrôle et tire la sonnette d’alarme prévenant une peur d’un danger imminent, qui en réalité n’existe pas. Ainsi ces émotions remontent notre intellect qui, pour y échapper se met à bâtir des prétextes comme un « moment mal choisi, un manque d’argent ou de temps » etc….afin de justifier et apaiser cette incapacité à agir.
En fait le ressenti au niveau de notre cerveau « émotionnel » va être semblable à celui du danger, enclenchant la réaction de défense et ordonnant à notre intellect de trouver la solution. Ce dernier va actionner le système de défense le plus rapide et le plus connu pour lui, dans ce genre de situation. A partir de là, une croyance erronée s’alimente de cette appréhension celle- ci n’ayant pas de solution réfléchie et rationnelle.
« Tout ce à quoi l’homme pense et croit peut se réaliser. » – Napoleon Hill
Le but est donc de repérer de façon consciente si la situation est une question de survie réelle ou pas.
Pour cela vous devez vous interroger sur les croyances suivantes:
- Avez-vous tendance à croire que vous n’êtes pas à la hauteur ? Pas assez bien avec vous-même ou avec les autres ?
- A culpabiliser lors d’un échec ou d’une erreur commise ?
- A douter souvent de vous-même et des autres ?
- Avoir tendance à procrastiner? À ne pas terminer ce que vous avez commencé ?
- A trouver des raisons « valables » pour ne pas agir ?
Si vous avez répondu par l’affirmative a certaines de ces interrogations, il est certain que le moteur de vos agissements sont pour beaucoup dus à des croyances limitantes. La question n’est pas de savoir si elles sont nombreuses ou pas, mais de reconnaître leurs fréquences. Dans ce cas c’est l’estime de soi qui est touchée et donc la confiance en soi qui est ébranlé.
Quelles sont les attributs qui touchent le plus souvent les croyances limitantes ?
- Le manque d’espoir
La croyance est que ce n’est pas possible… parce que, « rien ne pourra rien y changer, quoi que je fasse » ou « ce n’est pas sous mon contrôle » ou encore « c’est hors d’atteinte » mais aussi « le monde est ainsi fait » etc….ce sont ici les facteurs externes qui sont en causes
- Le manque de mérite :
La croyance est de ne pas mériter….parce que, « il y toujours plus à perdre que de gagner quelque chose », « je ne mérite pas de gagner ou de réussir », « je suis une personne dangereuse et mauvaise, je mérite donc cette souffrance que je subis » ou « je ne mérite pas d’avoir du bonheur », je suis coupable et c’est de ma faute ».
Le but est donc atteignable mais on ne le mérite pas la raison étant de ne pas être une personne digne, ou d’avoir un défaut ou pour avoir fauté. Il y ici un comportement d’auto sabotage (et donc d’auto-condamnation) malgré l’ambition de vouloir réussir car le mérite n’a pas sa place. Il s’agit donc de facteurs propres à soi exclusivement.
- Le manque de capacité
La croyance de manquer de capacité….parce que, « je ne suis pas à la hauteur », « je n’ai pas les compétences requises », « je ne suis pas assez fort ou capable », « Je suis nul ou pas digne ou encore pas important», « les autres sont meilleurs que moi », « je ne peux y arriver », « Je ne suis pas créatif », « Je ne prends jamais les bonnes décisions ».
Le but et donc atteignable et les autres sont méritants mais pas moi car je n’ai pas les compétences et les capacités requises. Cela provient donc de soi et de l’estime et de l’amour de soi.
- Croyances ou clanique/groupale
Les croyances propres à un groupe de personnes que, « l’argent ne fait pas le bonheur », « il faut souffrir pour être belle », « il faut trimer pour gagner », « l’homme est mauvais par essence », « “On ne peut faire confiance à personne” etc…
Croyances limitantes d’origines culturelles, religieuses, sectaires familiales, populaires etc…
Il y aussi différentes manières d’exprimer une idée liée à une croyance.
- En utilisant une formule négative: « Je ne suis pas créatif »
- En utilisant une formule affirmative: « l’homme est mauvais par essence »
- En utilisant la déduction ou postulat: « Si je réussis dans les affaires, mais que j’échoue en tant que mère, alors j’ai tout simplement échoué »
- En utilisant une certitude absolue: « quelque soit mes tentatives cela ne marchera jamais »
Dans ce schéma on emploi des formulations comme « toujours », « jamais », « quoi que », « de toute façon », « de toutes les manières », « trop », « carrément », « hyper ». Les mots employés sont radicaux et ne laisse aucune place à une quelconque possibilité. La personne est verrouillée dans un schéma de pensée très arbitraire où l’emploi d’hyperboles, de superlatifs et d’adverbes majeurs sont employés.
- En utilisant la formule de contrainte ou de récompense: « Il faut travailler dur pour gagner de l’argent »
Apprendre à mieux reformuler en posant la bonne question.
En prenant conscience de ce mécanisme ancre en nous on peut donc changer notre manière d’aborder nos idées.
Cela consiste à changer notre manière de questionner ou de formuler cette croyance.
Quelques exemples :
- Formule négative: « Je ne suis pas créatif pour réussir» : il faut redéfinir ce que l’on considère comme créatif pour soi ou ce qu’est la réussite. Dans ce cas il s’agirait plutôt de dire « je n’ai pas d’idées originales pour me démarquer ».
Le bon questionnement serait :Comment arriver à mes objectifs avec les moyens actuels dont je dispose ? Quelles stratégies puis je mettre en place pour affiner et améliorer mes idées ?
- « Je ne peux me permettre un échec »
Ici le fait de vouloir faire quelque chose parfaitement, donc dans un état de perfectionnisme, ce qui engendre la procrastination, la paralysie, l’indécision et le manque d’action.
Le bon questionnement serait : « Comment puis-je atteindre mes objectifs et prendre des décisions tout en évaluant les défis et les conséquences sans pour autant porter atteinte à mes convictions? Et que puis-je faire pour accepter mes imperfections ?
- “C’est dangereux d’essayer quelque chose de nouveau”
La nouveauté, le changement, l’originalité, l’inconnu, font partie des peurs qui freinent l’épanouissement, l’évolution d’un individu, d’une équipe ou d’une organisation. Pourtant, le changement est inhérent à la vie, à l’évolution, à la progression, à la maturation, au fait de grandir…
La bonne question qui permet d’aller de l’avant : « Comment puis-je essayer quelque chose de nouveau en respectant mon besoin de sécurité? »
Une croyance par contrainte/récompense : « il faut souffrir pour mériter ce que l’on veut »
C’est une croyance que l’on retrouve souvent dans le milieu très compétitif, sportif ou professionnel mais aussi personnel.
La bonne question : “Comment puis-je trouver la manière ou façon pour avoir droit à ce que je veux ?”
Une croyance limitante par postulat/déduction :
« Si je réussis ce que j’entreprends, alors je ne serais plus la même personne »
Ici on est en position d’auto sabotage afin de ne pas réussir ce qui a été entrepris. Il y a là la peur, de ne plus être soi, de la réussite, qui témoigne d’une fragilité intérieure.
La bonne question à se poser serait : « Comment puis-je obtenir ce que je souhaite en restant en adéquation avec mes valeurs? »
Une croyance par certitude absolue : « Je suis trop timide pour faire des rencontres »
Il s’agit d’une croyance qui met en doute notre personnalité tout entière sans prendre en compte les autres qualités.
La bonne question est : “Comment puis-je rencontrer des gens en utilisant les autres qualités que je possède déjà ? », « Quelles stratégies puis-je mettre en place pour me focaliser sur les qualités que j’ai et non sur ce que je crois être mes points faibles?”
Une croyance par démonstration : « C’est du regard des autres que dépend mon sentiment de bien-être ou non »
Il n’y a ici aucune emprise sur l’état émotionnel dans lequel on se trouve. Tout est dépendant du regard des autres car il a un vrai manque d’estime de soi. Il faut dans ce cas réviser et recentrer son échelle de valeur et l’orienter vers soi.
La bonne question est : « Qui je souhaite être pour me sentir véritablement heureux? Qui je souhaite devenir pour me sentir pleinement moi-même ? »
Pour y arriver le principe consiste donc à utiliser le comment et non le pourquoi. Réviser la vision représenter par nos croyances de nous-même et proposer une vision nouvelle, plus positive, plus constructive pour appliquer un plan d’action.
Quels impact ont sur nous les croyances limitantes ?
Les croyances limitantes déclenchent en nous une véritable « frontière » avec nos capacités réelles et sont des prédictions qui se réalisent. . Elles nous condamnent à nous limiter, et forment notre mentale, nos pensées, nos actions pour former finalement de manière inconsciente et difficile à identifier, notre caractère.
Les signes permettent de les reconnaître sont donc la manière dont nous posons nos questions, l’estime que nous avons de nous-même, et de la confiance en soi. Mais il est certains qu’à chaque fois que nous nous retrouvons dans une impasse dans notre vie, cela doit déclencher en nous un signal provenant de croyances limitantes.
Aux contraires, les croyances aidantes et facilitantes peuvent nous amener à nous ouvrir à nous même, à l’autre, à la vie, et peuvent nous permettre de réaliser nos projets et passions.
Le principe de base pour se débarrasser de ces croyances limitantes, consiste tout d’abord à croire qu’ils existent des solutions, mais aussi de retrouver la confiance en l’avenir et en la vie.
Restituer le lien avec nos capacités, nos forces, nos compétences. Etre en adéquation avec nos valeurs intimes.
Dans le prochain article « 3 techniques pour supprimer vos croyances limitantes » je vous donnes des méthodes et des outils pour éliminer les croyances limitantes.
[wpdreams_rpl]
Bonjour Madame BENSIMHON et merci de nous faire profiter de votre science, de votre i intelligence. Votre article est très inspirant et impactant. Cest un plaisir de vous lire.
Bonjour Rita
Merci a vous…Je suis contente que ça vous ait plu, en espérant avoir pu transmettre quelques éléments pour améliorer d’avantage votre quotidien (-;.
A bientot